lundi 31 décembre 2007

Bon réveillon à tous


Ce soir, nous allons essayer de conclure l'année 2007 en beauté...
Chaque fois qu'une année se termine nous pensons à tout ce qui ne s'est pas passé comme nous l'aurions voulu, toutes les déceptions, mais aussi tout ce qui n'était pas trop mal.
Le bilan d'une année.
Pour moi, 2007 restera l'année de la sculpture, de mes débuts hésitants et grâce à elle du retour de l'envie de la création.
Artistiquement parlant, ce fût une année agréable, pleine de découvertes et d'innovations.
Je vous souhaite un bon réveillon sans trop d'excès ni trop de sagesse.
Nous nous retrouverons demain dans une autre année pleine de promesses.

dimanche 30 décembre 2007

A Paris

Ces derniers temps je vous ai quelque peu délaissés car je suis allée passer quelques jours à Paris.
Paris est une ville que j'adore, j'essaie de m'y rendre au moins une fois par an car si je reste trop longtemps sans y aller, elle me manque.

J'y allais cette fois pour visiter l'exposition Arcimboldo au musée du Luxembourg.
Les plus beaux tableaux de ce peintre y étaient réunis.
Giuseppe Arcimboldo (Milan, 1527 - Milan, 1593), est un peintre maniériste, célèbre comme auteur de nombreux portraits suggérés par des fruits, des végétaux ou des animaux astucieusement disposés.


Son chef-d’œuvre est manifestement son portrait de Rodolphe II en Vertumne (dieu grec des récoltes et de l'abondance) daté de 1591
C’est peu après son arrivée au service de Ferdinand Ier à Prague que Giuseppe Arcimboldo commence la première série des quatre saisons, et laisse éclater un style pictural surprenant : les « têtes composées » portraits caricaturaux (ghiribizzi) ou allégoriques formés d’une juxtaposition de fruits, légumes, végétaux, symbolisant les saisons ou les métiers. Cette œuvre suscite un engouement considérable à la cour.
Hiver
Printemps
Été
Automne

J'allais aussi à Paris pour voir les illuminations de Noël aux Champs-Elysées dans une ambiance féérique.


Et aussi les petits restos sympas du quartier latin, bourrés d'une foule joyeuse dans l'odeur des raclettes, tartiflettes et fondues.
La visite au Panthéon, plus austère et solenelleVisite au tombeau d'Emile Zola, mon écrivain préféré.Pauvre Zola, emmuré dans ce silence sombre aux côtés de Victor Hugo et Alexandre Dumas...Comme il serait mieux au Père Lachaise parmi les arbres et les oiseaux!

Accroché à la coupole, le pendule de Foucault, du nom du physicien français Jean Bernard Léon Foucault, est une expérience conçue pour mettre en évidence la rotation de la Terre.

Au détour d'une galerie d'art, une sculpture originale. La Fée Électricité est une peinture de Raoul Dufy.
Commencée en avril 1936 et terminée en 1937, Raoul Dufy réalise, pour le Pavillon de l'Électricité de l’Exposition Internationale, la plus grande peinture existant au monde sur un support indépendant : La Fée Électricité d'une superficie de 624 m². La peinture est formée de 250 panneaux de contreplaqué de 2 m de hauteur sur 1,20 m de largeur, sur lesquels il peint avec une peinture à l'huile très légère, donnant une illusion de gouache.
Les personnages, au nombre de 110, sont répartis en deux foules de savants, d'Aristote à Pierre Curie, dont les travaux sont associés à l'essor de l'électricité. Le motif central représente les Dieux de l'Olympe trônant au-dessus de l'ultra-moderne centrale électrique de Vitry-sur-Seine, dont Raoul Dufy avait ramené de nombreux documents. Le registre supérieur se déroule à la façon d'un panorama (se lisant de droite à gauche). On peut y voir de nombreuses scènes de moisson, de navigation, d'industrie... En cette saison, la tour Eiffel avait des airs étranges, cachée dans la brume.

lundi 24 décembre 2007

dimanche 23 décembre 2007

Petite dernière

Ma petite dernière est sèche.

Comme les autres, je l'ai emballée avec mille précautions^pour son voyage à la cuisson.



J'espère qu'elle n'aura pas les fesses gelées par ce trajet dans un paysage glacé...Poverina! Elle va passer Noël et nouvel an à côté du four.



Et si tout va bien elle ira à Bruxelles pour l'expo "Erotica".






samedi 22 décembre 2007

Les fêtes se suivent...

...Et ne se ressemblent pas.

Aujourd'hui c'est à la chorale où je chante tous les samedis que l'on a fêté ça...

Heureusement la musique et les chants sont toujours de la partie.





vendredi 21 décembre 2007

Il est tard

...Mais je ne peux m'empêcher de faire un détour par mon blog avant d'aller au lit.
Voir vos commentaires, vous répondre, trouver l'amitié qui me relie à vous.
Presqu'un an que j'ai commencé la terre cuite sans savoir comment faire, sans savoir où j'allais, si j'y arriverais.
Déjà un an! Je n'y connaissais rien, je tâtonnais, je découvrais tout sur le tas, mes erreurs me servaient d'expériences. J'ai cassé, explosé, et raté des pièces et j'ai réussi aussi avec un plaisir immense de maîtriser la technique, les techniques.
Sculpter c'est aussi être chimiste, bricoleuse.
C'est retrouver le plaisir de la toute petite enfance en plongeant les mains dans la terre, en se salissant, retrouver l'âge préhistorique, ses gestes millénaires.
C'est un plaisir physique et sensuel, bien plus que la peinture.
Et tout ce temps vous avez été là, fidèles à me lire et m'encourager.
Merci à vous tous.

jeudi 20 décembre 2007

Pomme verte

Blanche? Ne pas souiller avec la couleur? Verte? Rouge?
Trop tard, j'avais déjà fait la patine avant de lire vos commentaires...
Elle est verte, j'ai suivi ma première idée.
L'intérieur de la pomme est quand même resté blanc mais je préférais un contraste entre l'intérieur et l'extérieur






mercredi 19 décembre 2007

sfumato

En revenant des magasins débordant de monde, de personnes pressées, affairées à trouver la dinde ou le rôti de biche, les marrons et les airelles, la musique sirupeuse qui se déverse dans les allées, les enfants fatigués qui pleurent, les mères exédées qui crient, les longues files d'attente aux caisses, les paquets à transporter au parking...Sur le chemin du retour, en traversant le bois, je me suis arrêtée à la mare aux joncs, prise par la glace. Je me suis assise sur un banc dans le silence. J'ai regardé la nature éclairée par ce soleil blanc, mes poumons emplis de cet air sec. Le froid était intense mais j'aime bien les petites brumes d’hiver qui enveloppent toutes les choses d’un halo d’incertitude.

Leonard de Vinci appellait ça le « sfumato ».

Le sfumato signifie évanescent, avec une notion d'enfumé : ce mot dérive de l'italien fumo, la fumée. C'est une technique de peinture que Léonard de Vinci mit au point, et décrivit comme « sans lignes ni contours, à la façon de la fumée ou au-delà du plan focal ». C'est un effet vaporeux, obtenu par la superposition de plusieurs couches de peinture extrêmement délicates, qui donne au sujet des contours imprécis. Il est utilisé pour donner une impression de profondeur aux tableaux de la Renaissance.

On parle aussi de perspective atmosphérique.



lundi 17 décembre 2007

Pomme cuite

Voici de retour ma "Pomme d'amour" cuite!

Toute blanche en attendant sa patine.

Question: la pelure de la pomme...Rouge ou verte?




Matin d'hiver

En allant rechercher "Pomme d'amour" de la cuisson, je me suis arrêtée le long d'un bras de l'Ourthe, presque à son confluent de la Meuse, il y a une petite écluse, un endroit charmant, sur une petite route peu empruntée par les automobilistes.

Une petite écluse comme dans les tableaux de la période hollandaise de Vincent Van Gogh.






Je me suis promenée sous un soleil éclatant, l'eau était prise par le gel à certains endroits.


Les roseaux étincellaient sous le givre.



Des dizaines de mouettes remontées de la mer du Nord avaient trouvé refuge sur les berges.




Marché de Noël

Depuis que je me suis mise en "congé de création" je peux enfin, l'esprit libre (presque) profiter comme tout le monde des joies de Noël.
Hier soir, je me suis promenée au marché de Noël de Liège, le plus vaste de Belgique, et à ma grande surprise j'ai trouvé ça agréable. Le froid était piquant à souhait.
Oserai-je l'avouer, c'est la première fois que j'y viens.
Pourquoi donc est-ce que je n'aime pas ces fêtes?
Pourquoi ce malaise en moi chaque fois qu'arrive décembre?
Bien sûr, c'est très commercial cette chasse aux cadeaux obligés, je ne suis pas dupe mais je me suis arrêtée un bon moment au podium du village de Noël, avec nos personnages pittoresques du folklore liégeois, où j'ai souri de bon coeur.
Et puis le péket coulait à flots...
Je pourrais presque dire à l'unisson qu'il y avait une magie de Noël...




samedi 15 décembre 2007

Celles qui n'existeront jamais

La sculpture sur laquelle je travaillais depuis hier, un homme et une femme que je voulais réunir comme sur la peinture ci-dessous ne verra jamais le jour...

Je l'ai écrasée d'un poing rageur!
Rien n'allait comme je voulais aujourd'hui, la terre était rebelle, ne voulait pas se laisser faire...
J'ai perdu patience!


Fragile, malmenée, terre perdue, elle m' échappe comme les souvenirs des êtres disparus.
Je me souviens des bouches, des yeux, de presque chaque détail, mais l'ensemble de la sculpture m'échappe toujours...


A peine ébauchée et déjà condamnée. J'ai soudain eu un dégoût de ce que je faisais.
Est-ce l'approche de Noël?
Ces fêtes qui me font mal au coeur...
Toutes ces lumières dans la ville, ces vitrines scintillantes, ces gens pressés qui portent des paquets enrubannés...
Trop de choses à penser.
Le sapin à faire, le menu à élaborer, commander la dinde, acheter les cadeaux...
Il faut revenir dans la vraie vie inconciliable avec la création, abandonner pour deux semaines la terre, la peinture, mes rêves, fermer l'atelier.

Couple


J'ai commencé l'ébauche d'un couple mais ces deux-là, il va falloir les réunir...
Pas si simple!

mercredi 12 décembre 2007

Fouilles archéologiques

J'ai reçu cette photo accompagnée d'un message d'un exposant de Libr'art, voisin de stand, avec lequel on s'était bien amusé.

Il me dit « avoir fait des fouilles dans son jardin et avoir trouvé une sculpture de type Renaissance , qu’ensuite il a même retrouvé la descendante du modèle, ressemblance frappante d’après lui bien qu’elle soit un peu trop habillée »


No comment

mardi 11 décembre 2007

La signorina di Laterina


La signorina di Laterina est patinée.
Patine brune pour les cheveux, cire transparente pour sa peau et la robe reste en terre brute, excepté sur les dentelles où j'ai passé un peu de patine dorée, discrètement pour les faire briller dans la lumière et lui donner un petit air de princesse
.

Je voudrais encore remercier ce gentil Monsieur des "Fornaci Bagioni" qui m'a donné la terre lors de mon séjour en Toscane.

http://www.paginegialle.it/fornacibaglioni